Notre démarche

La démarche d’ARBRES

Dans cet article

La politique vélo de la CUS
Notre constat de cette politique
Nos propositions
Les besoins du vélo utile

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Accès aux transports


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Informations pratiques


La politique vélo de la CUS

Pour bien comprendre le projet que ARBRES propose, il est nécessaire de décrire et de comprendre la politique de la CUS en matière de vélo. Les informations suivantes sont extraites d’un document qui résume le schéma directeur vélo de la CUS.

L’objectif de la politique du vélo

Strasbourg et la CUS figurent en tête des agglomérations françaises en matière d’aménagements cyclables et d’usage de la bicyclette. Elle a engagé une politique de promotion du vélo dans les années 70 avec un premier schéma directeur dés 1978. Depuis elle n’a pas cessé de développer le réseau cyclable et les équipements pour le stationnement de vélos sur le domaine public.

Les marges d’amélioration sont encore grandes. Pour les déplacements de proximité (moins de 3 kilomètres), le vélo ne représente pas plus de 10% du total des déplacements malgré la qualité de l’offre et des aménagements. La CUS s’est donc engagée à faire progresser jusqu’à 20% la part modale du vélo dans l’agglomération.

Les moyens mis en œuvre

•    Une infrastructure et des aménagements cyclables
o    La continuité des itinéraires existants
o    L’aménagement des axes structurants
o    le franchissement des coupures physiques
o    Les doubles-sens cyclables dans les rues en sens unique
o    les couloirs bus, les zones 30 et zones de rencontres.

•    Le stationnement  avec l’établissement d’un programme pluriannuel d’installation de nouveaux arceaux sur l’ensemble du domaine public de la CUS. La CUS propose aussi d’installer 1200 nouveaux arceaux par an, sur le trottoir ou la chaussée.     


Véloparc

•    L’intermodalité vélos / transports en commun :

21 véloparcs (environ 650 places) dans les stations tramway et arrêts de bus sont encore aujourd’hui en cours d’évaluation. Il est d’ores et déjà prévu « d’améliorer le contrôle d’accès à ces équipements et d’accompagner leur implantation par la création d’itinéraires cyclables de rabattement de façon plus systématique. » (Source : schéma directeur vélo de la CUS).

•    Jalonnement du réseau cyclable avec la signalisation directionnelle réglementaire destinée aux cyclistes. 

•    Plans de déplacements entreprises et plans de déplacements écoles

•    Des services vélos tels que le Vélhop

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Notre constat de cette politique

Nous constatons que cette politique est peu appliquée dans nos communes. Il semble en effet  que la seule règle est d’ajouter un espace cyclable à tous travaux de voirie. Ce n’est déjà pas si mal, et cela suffit probablement pour le centre ville.
Reprenons les orientations politiques de la CUS point par point avec les moyens mis en oeuvre :

Une infrastructure et des aménagements cyclables

•    La continuité des itinéraires

Elle est inexistante dans la traversée des villages dans les axes Est-Ouest ou Nord-Sud. Les pistes s’interrompent à l’entrée des communes et reprennent à la sortie. Le passage des rues en zone 30 est théoriquement un élément de la continuité, mais cela ne fonctionne pas à cause de la densité du trafic routier
La piste cyclable du canal de la Bruche possède la continuité dans l’espace mais pas dans le temps, son utilisation s’interrompt à la tombée de la nuit     

•    L’aménagement des axes structurants

La piste cyclable du canal est un axe structurant… seulement de jour !

Un autre axe important serait nécessaire au nord de la RD 45 dans la continuité de la piste cyclable en site propre et éclairée qui relie Achenheim et Oberschaeffolsheim pour atteindre le rond point de Wolfisheim et continuer vers Eckbolsheim jusqu’au Tram A par la route de Wasselonne, sur l’ancienne RN 4

Pourquoi ne pas contourner  le fort Kléber par le flan Ouest ?

Le franchissement des coupures physiques

Les coupures physiques sont le canal et l’autoroute A351.

Les trois franchissements de l’A351 les plus proches sont :

o    Le pont de Wolfisheim qui a été aménagé récemment. Il complète la piste des forts mais n’apporte rien en termes d’accès aux transports en commun
o    Le pont entre la zone industrielle d’Eckbolsheim et le Zénith est une impasse même pour les vélos
o    Le pont entre Leroy Merlin et Auchan fournit l’accès au Tram A, au parc des sports et au CHU. Un aménagement cyclable existe mais il est insuffisant et compliqué à cause des carrefours qui l’entourent. Il est rendu dangereux par la circulation dense et donc inadapté pour un usage cycliste important.


Pour le canal, pas de problème.

Les doubles-sens cyclables dans les rues en sens unique

Ils existent déjà et sont implicites dans les zones 30. Dans les rues à sens unique limitées à 50 Km/h, un arrêté municipal et une affichage « sauf cyclistes » sous le panneau de sens interdit sont nécessaires.

Le stationnement 

Le constat est vite établi : RIEN
Parmi les 1200 arceaux par an promis par la CUS, quelques uns pourraient pousser près de nos arrêts de bus…

L’intermodalité vélos / Transport en commun 

Même constat que pour le stationnement : RIEN
Il y a un « trou » évident dans la continuité au niveau des trois communes. La connexion avec les transports en commun reste à faire. Est-elle seulement en projet ?

Le jalonnement

RIEN, à part la piste des Forts

Le service vélo

RIEN

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Nos propositions

Diminuer la circulation automobile

Arbres est une association de défense de l’environnement qui milite, entre autres, pour la réduction des nuisances provoquées par la circulation automobile excessive.
 Il n’est plus à démonter que l’amélioration durable passe en majeure partie par une utilisation accrue des transports en commun, vélo et autres véhicules propres. 

Nous avons souvent dénoncé la pauvreté de l’offre de transports dans nos communes périphériques. Comme vous le constatez à la lecture de ce dossier, l’utilisation d’un vélo sur une distance à portée de tous augmente considérablement cette offre, notamment en nous donnant l’accès au Tram,  au TER, plus tard au TSPO, et aux BHNS (bus à haut niveau de service) qui remplaceront les bus 240 et 209 dans notre secteur

Notre démarche  est donc d’étudier ce qui, dans la politique vélo de la CUS, est le plus urgent et le plus pertinent pour améliorer l’état du trafic routier et favoriser l’utilisation des modes de déplacement durables

Priorité à l’intermodalité

L’objectif d’augmenter la part du vélo dans les modes de déplacement n’est pas adapté à notre situation géographique parce que nous sommes trop loin du centre ville (7 à 10 Km). Si nous y ajoutons la faiblesse de l’offre en transports en commun, nos déplacements vers la ville génèrent une importante circulation automobile.

L’intermodalité associée à des itinéraires d’accès aux transports doit devenir l’objectif principal de la politique de développement des modes de déplacements durables afin d’offrir à nos concitoyens une vraie alternative à la voiture.
Les communes de Wolfisheim et d’Oberschaeffolsheim étant particulièrement en retard au niveau de l’équipement cyclable, nous pouvons légitimement revendiquer de nouvelles infrastructures qui seraient alors orientée dans le sens de l’intermodalité.
Notre association ARBRES est convaincue que son efficacité sera maximale dans nos communes périphériques  où la marge de progression dans les transports collectifs est la plus grande. Elle doit convaincre nos élus d’agir pour que les arrêts de bus et de Tram soient équipés et accessibles. 

Cette proposition généralisée à toutes les communes périphériques de la CUS pourrait donner des résultats bien plus efficaces qu’un GCO … et pour un coût dérisoire en comparaison.

Mettre le centre ville à portée de vélo 

Les vélos sont autorisés dans les rames de tram (en dehors des heures de pointe) et dans le TER dans la limite des places disponibles. Il est donc possible d’utiliser son vélo pour accéder au Tram, puis de le conserver pour se déplacer ensuite au centre ville Le centre ville à portée de vélo : tous ceux qui ont essayé vous diront combien il est pratique et agréable de se déplacer par ce moyen.

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Créer un cercle vertueux avec le vélo utile

Chaque citoyen automobiliste qui laisse sa voiture au garage pour prendre un transport en commun contribue à l’amélioration de la qualité de vie de la communauté et y trouve en plus des avantages matériels et personnels. Encore faut-il qu’il en ait les moyens. Si le « vélo utile » peut lui permettre d’y accéder, on peut envisager d’entrer dans un cercle vertueux ou la demande augmentant, la CTS serait bien obligé d’y répondre en augmentant l’offre et ainsi de suite pour faciliter encore l’utilisation des transports en commun

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Les besoins du vélo utile

Dans ce dossier notre propos n’est pas d’apporter des solutions pour chaque secteur en indiquant quelle rue ou quel itinéraire à aménager.
Nous proposons quelques pistes de réflexion susceptibles d’être prises en compte à l’avenir par nos élus avec l’appui de bureaux d’étude très compétents pour cela.

Rappel des points à solutionner

•    L’éclairage : L’absence d’éclairage, notamment de la piste du canal d’Eckbolsheim à Achenheim, rend l’accès aux transports impossible pour le trajet travail-domicile une partie de l’année, à la nuit tombante et aux aurores. Or, le besoin est là, aux heures de pointes de circulation, pour favoriser le déplacement cycliste pendulaire (trajet travail).

Les fabricants de mobilier urbain proposent tous maintenant des éclairages solaires. L’aspect écologique de ces équipements est évident, les frais d’installation sont réduits (plus de tranchées pour tirer les câbles) et les frais d’exploitation sont quasi nuls. Un éclairage le matin à partir de 6h et le soir jusqu’à 20h-21h paraît suffisant pour les usagers travaillant dans la CUS et peu perturbant pour  le cycle de la flore et la faune, en bordure du canal

•    Les parcs à vélo : Laisser son vélo pendant toute la journée nécessite de le cadenacer dans un lieu sûr près de l’arrêt de bus ou de la station de Tram. C’est un équipement peu onéreux et incitatif.

•    La traversée des villages : Elle est difficile et dangereuse à cause de la circulation importante. Le fait de mettre des rues en zone 30 ne résout pas le problème. Il serait possible d’étudier des itinéraires « BIS » pour vélos à travers les ruelles et les passages et de les matérialiser par de la signalisation horizontale et verticale.

•    Les pistes cyclables : Complémentaires aux itinéraires « BIS », elles doivent cheminer le plus possible en site propre, et si possible en dehors des voies de circulation. Au delà de l’aspect sécurité qui parait évident, leur convivialité est très incitative pour convaincre nos concitoyens de sortir leur vélo au lieu de leur voiture.

Exemple : Il manque 200 m de piste pour relier Oberschaeffolsheim et Wolfisheim

•    La communication : Les auteurs de ce dossier ont eux mêmes eu la bonne surprise de découvrir les possibilités du vélo dans l’accès aux transports en commun. La plupart des gens n’en ont pas conscience et pourront sans doute l’expérimenter eux- mêmes pour s’en convaincre. Chacun a  trop le « réflexe voiture » pour le moindre déplacement. Il faudra du temps et de la communication pour faire prendre conscience à nos concitoyens que « c’est possible », que « c’est même facile ».

Avec l’usage quotidien du vélo, la météo, le froid, la fatigue, l’équipement, les vêtements, etc.vous semblerons des obstacles moins insurmontables qu’il n’y parait.

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