1) Présentation du Ried, milieu naturel de la Bruche
Dans la plaine du Rhin, la basse vallée du Ried de la Bruche déroule son domaine depuis le piémont des Vosges jusqu’au Rhin. La basse vallée est encadrée par le plateau du GLOECKELSBERG au sud et le dernier bourrelet d’un autre plateau de loess, celui du KOCHERSBERG au nord. Durant les périodes interglaciaires broutaient sur ces lieux le rhinocéros laineux et le mammouth, dont les ossements ont été trouvés dans les glaisières d’Achenheim et de Hangenbieten,
Depuis elle a dû composer avec l’homme. L’agriculture traditionnelle et les travaux du génie (canal de la Bruche au XVII siècle) ont ouvert le milieu naturel. Ces modifications sont à l’origine d’une mosaïque de biotopes, qui constitue l’actuel Ried
Cet héritage, créé par un rapport de force entre l’homme et la nature est d’une grande richesse paysagère faunistique et floristique. On peut subdiviser le Ried en quatre entités :
1.1. Le Ried
Le Ried proprement dit, composé d’espaces prairials et de fossés d’irrigation, apport de l’homme, ainsi que de bois, bosquets, anciens chenaux de cours d’eau, dépressions humides où s’épanouissent roseaux, joncs, carex. Il est habité par le chevreuil, le lièvre, la cigogne et un limicole au long bec arqué : le courlis cendré.
1.2. Le canal de la Bruche et ses Mühlbächer
Ils forment un ensemble historique créé de la main de l’homme, mais où la nature a repris ses droits. En effet, cet ancien axe fluvial, économiquement florissant dans le passé, retrouve maintenant un aspect sauvage au travers d’un foisonnement végétatif incontrôlé. Il héberge poule d’eau, grèbe castagneux et couleuvre à collier. Sa vocation actuelle est celle d’un axe de découverte récréative, canalisant les promeneurs et donnant fenêtre sur Ried. Cet hydrosystème se caractérise par des eaux à écoulement lent.
1.3. La Bruche et ses forêts alluviales.
Elle est la nature indomptée, rebelle. Son lit est à fond mobile et ses eaux sont vives. Elle se manifeste avec force quand pluies et neiges gonflent ses flots. Défonçant les berges, charriant bois et galets, recoupant ses méandres, elle créé des milieux de vie surprenants : banc de gravier pour petit gravelot, falaise pour martin- pêcheur, bras mort pour castor. Dans ses fonds graveleux le saumon atlantique est de retour depuis les années 2000 notamment grâce aux échelles à poisson comme à Avolsheim, renouant avec son cycle millénaire de la migration de procréation. Le domaine d’influence de cette rivière abrite de belles et rarissimes forêts alluviales, que l’on peut particulièrement apprécier en canoë entre Kolbsheim et Wolfisheim.
1.4. La colline bordant cet ensemble sur sa partie nord.
Elle constitue une zone de transition avec le plateau agricole du KOCHERSBERG. D’un grand attrait paysager, il multiplie les biotopes ; forêt sur pente ; enclos à chevaux et vache, parcs de château, vergers, vignes, glaisière à l’abandon que l’on peut observer aisément en parcourant la piste cyclable. L’observateur attentif peut y découvrir blaireau, ragondin, muscardin, triton crêté, pie grièche écorcheur, et il y a peu de temps le Grand hamster qui est en grave danger d’extinction
2) Le Ried, un milieu cependant menacé
Le Ried de la Bruche est un milieu naturel irrigué du nord au sud par les canaux de dérivation dits Muhlbachs, le canal, les nombreux fossés d’irrigation et la rivière avec ses bras morts. Son périmètre, qui correspond aux limites des plus hautes crues connues, est progressivement réduit par un grignotage foncier irréversible. Faute de volonté politique et de moyens, le projet d’arrêté de protection du biotope qui assurait efficacement sa protection, est toujours en léthargie.
Fort heureusement, le PERI (Plan d’exposition aux risques d’inondation), outil juridique limitant les constructions en zone inondable, a été mis en place en 2001 par l’Etat et concerne les communes de la CUS, entre Oberschaeffolsheim et Strasbourg.
« L’arrêté de protection des zones inondables », moins efficace car n’interdisant pas les remblais, couvrait dans le même temps toutes les communes situées en amont de la CUS
Ces deux mesures devaient limiter l’impact des crues de la rivière sur les quartiers strasbourgeois de la Montagne Verte jusqu’au Parlement Européen.
Actuellement l’Agence de l’Eau du bassin Rhin-Meuse met en place, avec le concours des collectivités locales, des associations de défense de la nature et de la pêche, des agriculteurs, de nouveaux outils de protection sur tout le bassin versant de la Bruche, de Bourg-Bruche à Strasbourg avec notamment les « PPR » (Plans de Prévention des Risques) plus élaborés que les PERI cités précédemment ainsi que le « SAGE » de la Bruche qui devrait assurer à l’avenir une protection efficace des rives et la qualité des eaux de la rivière.
3) Actions de l’Association ARBRES
Dès 1996, notre objectif était de préserver les paysages du Ried et du milieu naturel.
Grâce à nos démarches auprès de la DDAF, de la Préfecture, des collectivités territoriales, nos efforts ont déjà été récompensés puisque nous avons obtenu les résultats suivants :
– Les fermetures des décharges municipales de HOLTZHEIM et de WOLFISHEIM
– La suppression d’une dizaine de décharges privées avec remise en état complète des sites à OBERSCHAEFFOLSHEIM, WOLFISHEIM et HOLTZHEIM
– La protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim
– L’amélioration de la qualité des eaux rejetées dans la rivière
4) Nos objectifs à long terme
Réhabilitation écologique de berges de la Bruche et du Canal. Des partenaires multiples pourraient financer cette opération avec l’appui de l’Agence de l’Eau basé à Metz
Curage des 3 muhlbachs d’Achenheim, d’Ober et de Wolfi-Eckbo
Les mesures tardent à être mis en place depuis le 10 mai 1998 date de notre première demande de création de SIVU (syndicats intercommunaux à vocation unique)
Amélioration de la qualité des eaux
Le traitement complet des eaux de ruissellement serait assuré par les installations classées (l’aéroport de STRASBOURG vient récemment de donner l’exemple en l’inscrivant dans sa Charte sur l’Environnement)
Le traitement de toutes les eaux usées avant rejet dans la rivière : de gros efforts ont déjà été réalisé par les SIVOM pour traiter les effluents dans de nouvelles stations d’épuration performantes mais des zones d’ombre subsistent notamment dans la partie supérieure du bassin versant.
Cependant la qualité piscicole des eaux de la rivière s’est déjà sensiblement améliorée, permettant la migration et le frayage du saumon de l’atlantique.
Création de sites classés.
Nous travaillons toujours avec le CSA (Conservatoire des sites alsaciens) pour lui permettre d’acquérir des parcelles en zone naturelle, ceci en vue d’une meilleure protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim.
5) L’article 2, moteur de l’association ARBRES
Depuis sa création en 1996 et en vertu de l’article 2 de ses statuts, l’association ARBRES intervient régulièrement sur le terrain, puis par courrier lors des enquêtes publiques et également par recours juridique afin empêcher des extensions bâties (lotissements, zones artisanales, bâtiments industriels etc..) dans les bassins de retenue d’eau pluviale ou de crue, de même pour supprimer les dépôts illicites dans le paysage :
Article 2 : « L’association régie par les articles 21 à 79 du Code Civil a pour but la lutte contre les nuisances d’origine olfactive et sonore, contre la pollution atmosphérique, la défense des paysages du Ried de la Bruche et alentours, ainsi que de la qualité de l’air. »
En conclusion, si vous adhérez globalement à nos actions concrètes, rejoignez-nous dès maintenant, votre soutien ainsi que vos conseils renforceront l’équipe actuelle qui se bat bénévolement pour protéger le patrimoine naturel que nous léguerons à nos enfants.
1) Présentation du Ried, milieu naturel de la Bruche
Dans la plaine du Rhin, la basse vallée du Ried de la Bruche déroule son domaine depuis le piémont des Vosges jusqu’au Rhin. La basse vallée est encadrée par le plateau du GLOECKELSBERG au sud et le dernier bourrelet d’un autre plateau de loess, celui du KOCHERSBERG au nord. Durant les périodes interglaciaires broutaient sur ces lieux le rhinocéros laineux et le mammouth, dont les ossements ont été trouvés dans les glaisières d’Achenheim et de Hangenbieten,
Depuis elle a dû composer avec l’homme. L’agriculture traditionnelle et les travaux du génie (canal de la Bruche au XVII siècle) ont ouvert le milieu naturel. Ces modifications sont à l’origine d’une mosaïque de biotopes, qui constitue l’actuel Ried
Cet héritage, créé par un rapport de force entre l’homme et la nature est d’une grande richesse paysagère faunistique et floristique. On peut subdiviser le Ried en quatre entités :
1.1. Le Ried
Le Ried proprement dit, composé d’espaces prairials et de fossés d’irrigation, apport de l’homme, ainsi que de bois, bosquets, anciens chenaux de cours d’eau, dépressions humides où s’épanouissent roseaux, joncs, carex. Il est habité par le chevreuil, le lièvre, la cigogne et un limicole au long bec arqué : le courlis cendré.
1.2. Le canal de la Bruche et ses Mühlbächer
Ils forment un ensemble historique créé de la main de l’homme, mais où la nature a repris ses droits. En effet, cet ancien axe fluvial, économiquement florissant dans le passé, retrouve maintenant un aspect sauvage au travers d’un foisonnement végétatif incontrôlé. Il héberge poule d’eau, grèbe castagneux et couleuvre à collier. Sa vocation actuelle est celle d’un axe de découverte récréative, canalisant les promeneurs et donnant fenêtre sur Ried. Cet hydrosystème se caractérise par des eaux à écoulement lent.
1.3. La Bruche et ses forêts alluviales.
Elle est la nature indomptée, rebelle. Son lit est à fond mobile et ses eaux sont vives. Elle se manifeste avec force quand pluies et neiges gonflent ses flots. Défonçant les berges, charriant bois et galets, recoupant ses méandres, elle créé des milieux de vie surprenants : banc de gravier pour petit gravelot, falaise pour martin- pêcheur, bras mort pour castor. Dans ses fonds graveleux le saumon atlantique est de retour depuis les années 2000 notamment grâce aux échelles à poisson comme à Avolsheim, renouant avec son cycle millénaire de la migration de procréation. Le domaine d’influence de cette rivière abrite de belles et rarissimes forêts alluviales, que l’on peut particulièrement apprécier en canoë entre Kolbsheim et Wolfisheim.
1.4. La colline bordant cet ensemble sur sa partie nord.
Elle constitue une zone de transition avec le plateau agricole du KOCHERSBERG. D’un grand attrait paysager, il multiplie les biotopes ; forêt sur pente ; enclos à chevaux et vache, parcs de château, vergers, vignes, glaisière à l’abandon que l’on peut observer aisément en parcourant la piste cyclable. L’observateur attentif peut y découvrir blaireau, ragondin, muscardin, triton crêté, pie grièche écorcheur, et il y a peu de temps le Grand hamster qui est en grave danger d’extinction
2) Le Ried, un milieu cependant menacé
Le Ried de la Bruche est un milieu naturel irrigué du nord au sud par les canaux de dérivation dits Muhlbachs, le canal, les nombreux fossés d’irrigation et la rivière avec ses bras morts. Son périmètre, qui correspond aux limites des plus hautes crues connues, est progressivement réduit par un grignotage foncier irréversible. Faute de volonté politique et de moyens, le projet d’arrêté de protection du biotope qui assurait efficacement sa protection, est toujours en léthargie.
Fort heureusement, le PERI (Plan d’exposition aux risques d’inondation), outil juridique limitant les constructions en zone inondable, a été mis en place en 2001 par l’Etat et concerne les communes de la CUS, entre Oberschaeffolsheim et Strasbourg.
« L’arrêté de protection des zones inondables », moins efficace car n’interdisant pas les remblais, couvrait dans le même temps toutes les communes situées en amont de la CUS
Ces deux mesures devaient limiter l’impact des crues de la rivière sur les quartiers strasbourgeois de la Montagne Verte jusqu’au Parlement Européen.
Actuellement l’Agence de l’Eau du bassin Rhin-Meuse met en place, avec le concours des collectivités locales, des associations de défense de la nature et de la pêche, des agriculteurs, de nouveaux outils de protection sur tout le bassin versant de la Bruche, de Bourg-Bruche à Strasbourg avec notamment les « PPR » (Plans de Prévention des Risques) plus élaborés que les PERI cités précédemment ainsi que le « SAGE » de la Bruche qui devrait assurer à l’avenir une protection efficace des rives et la qualité des eaux de la rivière.
3) Actions de l’Association ARBRES
Dès 1996, notre objectif était de préserver les paysages du Ried et du milieu naturel.
Grâce à nos démarches auprès de la DDAF, de la Préfecture, des collectivités territoriales, nos efforts ont déjà été récompensés puisque nous avons obtenu les résultats suivants :
– Les fermetures des décharges municipales de HOLTZHEIM et de WOLFISHEIM
– La suppression d’une dizaine de décharges privées avec remise en état complète des sites à OBERSCHAEFFOLSHEIM, WOLFISHEIM et HOLTZHEIM
– La protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim
– L’amélioration de la qualité des eaux rejetées dans la rivière
4) Nos objectifs à long terme
Réhabilitation écologique de berges de la Bruche et du Canal. Des partenaires multiples pourraient financer cette opération avec l’appui de l’Agence de l’Eau basé à Metz
Curage des 3 muhlbachs d’Achenheim, d’Ober et de Wolfi-Eckbo
Les mesures tardent à être mis en place depuis le 10 mai 1998 date de notre première demande de création de SIVU (syndicats intercommunaux à vocation unique)
Amélioration de la qualité des eaux
Le traitement complet des eaux de ruissellement serait assuré par les installations classées (l’aéroport de STRASBOURG vient récemment de donner l’exemple en l’inscrivant dans sa Charte sur l’Environnement)
Le traitement de toutes les eaux usées avant rejet dans la rivière : de gros efforts ont déjà été réalisé par les SIVOM pour traiter les effluents dans de nouvelles stations d’épuration performantes mais des zones d’ombre subsistent notamment dans la partie supérieure du bassin versant.
Cependant la qualité piscicole des eaux de la rivière s’est déjà sensiblement améliorée, permettant la migration et le frayage du saumon de l’atlantique.
Création de sites classés.
Nous travaillons toujours avec le CSA (Conservatoire des sites alsaciens) pour lui permettre d’acquérir des parcelles en zone naturelle, ceci en vue d’une meilleure protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim.
5) L’article 2, moteur de l’association ARBRES
Depuis sa création en 1996 et en vertu de l’article 2 de ses statuts, l’association ARBRES intervient régulièrement sur le terrain, puis par courrier lors des enquêtes publiques et également par recours juridique afin empêcher des extensions bâties (lotissements, zones artisanales, bâtiments industriels etc..) dans les bassins de retenue d’eau pluviale ou de crue, de même pour supprimer les dépôts illicites dans le paysage :
Article 2 : « L’association régie par les articles 21 à 79 du Code Civil a pour but la lutte contre les nuisances d’origine olfactive et sonore, contre la pollution atmosphérique, la défense des paysages du Ried de la Bruche et alentours, ainsi que de la qualité de l’air. »
En conclusion, si vous adhérez globalement à nos actions concrètes, rejoignez-nous dès maintenant, votre soutien ainsi que vos conseils renforceront l’équipe actuelle qui se bat bénévolement pour protéger le patrimoine naturel que nous léguerons à nos enfants.
1) Présentation du Ried, milieu naturel de la Bruche
Dans la plaine du Rhin, la basse vallée du Ried de la Bruche déroule son domaine depuis le piémont des Vosges jusqu’au Rhin. La basse vallée est encadrée par le plateau du GLOECKELSBERG au sud et le dernier bourrelet d’un autre plateau de loess, celui du KOCHERSBERG au nord. Durant les périodes interglaciaires broutaient sur ces lieux le rhinocéros laineux et le mammouth, dont les ossements ont été trouvés dans les glaisières d’Achenheim et de Hangenbieten,
Depuis elle a dû composer avec l’homme. L’agriculture traditionnelle et les travaux du génie (canal de la Bruche au XVII siècle) ont ouvert le milieu naturel. Ces modifications sont à l’origine d’une mosaïque de biotopes, qui constitue l’actuel Ried
Cet héritage, créé par un rapport de force entre l’homme et la nature est d’une grande richesse paysagère faunistique et floristique. On peut subdiviser le Ried en quatre entités :
1.1. Le Ried
Le Ried proprement dit, composé d’espaces prairials et de fossés d’irrigation, apport de l’homme, ainsi que de bois, bosquets, anciens chenaux de cours d’eau, dépressions humides où s’épanouissent roseaux, joncs, carex. Il est habité par le chevreuil, le lièvre, la cigogne et un limicole au long bec arqué : le courlis cendré.
1.2. Le canal de la Bruche et ses Mühlbächer
Ils forment un ensemble historique créé de la main de l’homme, mais où la nature a repris ses droits. En effet, cet ancien axe fluvial, économiquement florissant dans le passé, retrouve maintenant un aspect sauvage au travers d’un foisonnement végétatif incontrôlé. Il héberge poule d’eau, grèbe castagneux et couleuvre à collier. Sa vocation actuelle est celle d’un axe de découverte récréative, canalisant les promeneurs et donnant fenêtre sur Ried. Cet hydrosystème se caractérise par des eaux à écoulement lent.
1.3. La Bruche et ses forêts alluviales.
Elle est la nature indomptée, rebelle. Son lit est à fond mobile et ses eaux sont vives. Elle se manifeste avec force quand pluies et neiges gonflent ses flots. Défonçant les berges, charriant bois et galets, recoupant ses méandres, elle créé des milieux de vie surprenants : banc de gravier pour petit gravelot, falaise pour martin- pêcheur, bras mort pour castor. Dans ses fonds graveleux le saumon atlantique est de retour depuis les années 2000 notamment grâce aux échelles à poisson comme à Avolsheim, renouant avec son cycle millénaire de la migration de procréation. Le domaine d’influence de cette rivière abrite de belles et rarissimes forêts alluviales, que l’on peut particulièrement apprécier en canoë entre Kolbsheim et Wolfisheim.
1.4. La colline bordant cet ensemble sur sa partie nord.
Elle constitue une zone de transition avec le plateau agricole du KOCHERSBERG. D’un grand attrait paysager, il multiplie les biotopes ; forêt sur pente ; enclos à chevaux et vache, parcs de château, vergers, vignes, glaisière à l’abandon que l’on peut observer aisément en parcourant la piste cyclable. L’observateur attentif peut y découvrir blaireau, ragondin, muscardin, triton crêté, pie grièche écorcheur, et il y a peu de temps le Grand hamster qui est en grave danger d’extinction
2) Le Ried, un milieu cependant menacé
Le Ried de la Bruche est un milieu naturel irrigué du nord au sud par les canaux de dérivation dits Muhlbachs, le canal, les nombreux fossés d’irrigation et la rivière avec ses bras morts. Son périmètre, qui correspond aux limites des plus hautes crues connues, est progressivement réduit par un grignotage foncier irréversible. Faute de volonté politique et de moyens, le projet d’arrêté de protection du biotope qui assurait efficacement sa protection, est toujours en léthargie.
Fort heureusement, le PERI (Plan d’exposition aux risques d’inondation), outil juridique limitant les constructions en zone inondable, a été mis en place en 2001 par l’Etat et concerne les communes de la CUS, entre Oberschaeffolsheim et Strasbourg.
« L’arrêté de protection des zones inondables », moins efficace car n’interdisant pas les remblais, couvrait dans le même temps toutes les communes situées en amont de la CUS
Ces deux mesures devaient limiter l’impact des crues de la rivière sur les quartiers strasbourgeois de la Montagne Verte jusqu’au Parlement Européen.
Actuellement l’Agence de l’Eau du bassin Rhin-Meuse met en place, avec le concours des collectivités locales, des associations de défense de la nature et de la pêche, des agriculteurs, de nouveaux outils de protection sur tout le bassin versant de la Bruche, de Bourg-Bruche à Strasbourg avec notamment les « PPR » (Plans de Prévention des Risques) plus élaborés que les PERI cités précédemment ainsi que le « SAGE » de la Bruche qui devrait assurer à l’avenir une protection efficace des rives et la qualité des eaux de la rivière.
3) Actions de l’Association ARBRES
Dès 1996, notre objectif était de préserver les paysages du Ried et du milieu naturel.
Grâce à nos démarches auprès de la DDAF, de la Préfecture, des collectivités territoriales, nos efforts ont déjà été récompensés puisque nous avons obtenu les résultats suivants :
– Les fermetures des décharges municipales de HOLTZHEIM et de WOLFISHEIM
– La suppression d’une dizaine de décharges privées avec remise en état complète des sites à OBERSCHAEFFOLSHEIM, WOLFISHEIM et HOLTZHEIM
– La protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim
– L’amélioration de la qualité des eaux rejetées dans la rivière
4) Nos objectifs à long terme
Réhabilitation écologique de berges de la Bruche et du Canal. Des partenaires multiples pourraient financer cette opération avec l’appui de l’Agence de l’Eau basé à Metz
Curage des 3 muhlbachs d’Achenheim, d’Ober et de Wolfi-Eckbo
Les mesures tardent à être mis en place depuis le 10 mai 1998 date de notre première demande de création de SIVU (syndicats intercommunaux à vocation unique)
Amélioration de la qualité des eaux
Le traitement complet des eaux de ruissellement serait assuré par les installations classées (l’aéroport de STRASBOURG vient récemment de donner l’exemple en l’inscrivant dans sa Charte sur l’Environnement)
Le traitement de toutes les eaux usées avant rejet dans la rivière : de gros efforts ont déjà été réalisé par les SIVOM pour traiter les effluents dans de nouvelles stations d’épuration performantes mais des zones d’ombre subsistent notamment dans la partie supérieure du bassin versant.
Cependant la qualité piscicole des eaux de la rivière s’est déjà sensiblement améliorée, permettant la migration et le frayage du saumon de l’atlantique.
Création de sites classés.
Nous travaillons toujours avec le CSA (Conservatoire des sites alsaciens) pour lui permettre d’acquérir des parcelles en zone naturelle, ceci en vue d’une meilleure protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim.
5) L’article 2, moteur de l’association ARBRES
Depuis sa création en 1996 et en vertu de l’article 2 de ses statuts, l’association ARBRES intervient régulièrement sur le terrain, puis par courrier lors des enquêtes publiques et également par recours juridique afin empêcher des extensions bâties (lotissements, zones artisanales, bâtiments industriels etc..) dans les bassins de retenue d’eau pluviale ou de crue, de même pour supprimer les dépôts illicites dans le paysage :
Article 2 : « L’association régie par les articles 21 à 79 du Code Civil a pour but la lutte contre les nuisances d’origine olfactive et sonore, contre la pollution atmosphérique, la défense des paysages du Ried de la Bruche et alentours, ainsi que de la qualité de l’air. »
En conclusion, si vous adhérez globalement à nos actions concrètes, rejoignez-nous dès maintenant, votre soutien ainsi que vos conseils renforceront l’équipe actuelle qui se bat bénévolement pour protéger le patrimoine naturel que nous léguerons à nos enfants.
1) Présentation du Ried, milieu naturel de la Bruche
Dans la plaine du Rhin, la basse vallée du Ried de la Bruche déroule son domaine depuis le piémont des Vosges jusqu’au Rhin. La basse vallée est encadrée par le plateau du GLOECKELSBERG au sud et le dernier bourrelet d’un autre plateau de loess, celui du KOCHERSBERG au nord. Durant les périodes interglaciaires broutaient sur ces lieux le rhinocéros laineux et le mammouth, dont les ossements ont été trouvés dans les glaisières d’Achenheim et de Hangenbieten,
Depuis elle a dû composer avec l’homme. L’agriculture traditionnelle et les travaux du génie (canal de la Bruche au XVII siècle) ont ouvert le milieu naturel. Ces modifications sont à l’origine d’une mosaïque de biotopes, qui constitue l’actuel Ried
Cet héritage, créé par un rapport de force entre l’homme et la nature est d’une grande richesse paysagère faunistique et floristique. On peut subdiviser le Ried en quatre entités :
1.1. Le Ried
Le Ried proprement dit, composé d’espaces prairials et de fossés d’irrigation, apport de l’homme, ainsi que de bois, bosquets, anciens chenaux de cours d’eau, dépressions humides où s’épanouissent roseaux, joncs, carex. Il est habité par le chevreuil, le lièvre, la cigogne et un limicole au long bec arqué : le courlis cendré.
1.2. Le canal de la Bruche et ses Mühlbächer
Ils forment un ensemble historique créé de la main de l’homme, mais où la nature a repris ses droits. En effet, cet ancien axe fluvial, économiquement florissant dans le passé, retrouve maintenant un aspect sauvage au travers d’un foisonnement végétatif incontrôlé. Il héberge poule d’eau, grèbe castagneux et couleuvre à collier. Sa vocation actuelle est celle d’un axe de découverte récréative, canalisant les promeneurs et donnant fenêtre sur Ried. Cet hydrosystème se caractérise par des eaux à écoulement lent.
1.3. La Bruche et ses forêts alluviales.
Elle est la nature indomptée, rebelle. Son lit est à fond mobile et ses eaux sont vives. Elle se manifeste avec force quand pluies et neiges gonflent ses flots. Défonçant les berges, charriant bois et galets, recoupant ses méandres, elle créé des milieux de vie surprenants : banc de gravier pour petit gravelot, falaise pour martin- pêcheur, bras mort pour castor. Dans ses fonds graveleux le saumon atlantique est de retour depuis les années 2000 notamment grâce aux échelles à poisson comme à Avolsheim, renouant avec son cycle millénaire de la migration de procréation. Le domaine d’influence de cette rivière abrite de belles et rarissimes forêts alluviales, que l’on peut particulièrement apprécier en canoë entre Kolbsheim et Wolfisheim.
1.4. La colline bordant cet ensemble sur sa partie nord.
Elle constitue une zone de transition avec le plateau agricole du KOCHERSBERG. D’un grand attrait paysager, il multiplie les biotopes ; forêt sur pente ; enclos à chevaux et vache, parcs de château, vergers, vignes, glaisière à l’abandon que l’on peut observer aisément en parcourant la piste cyclable. L’observateur attentif peut y découvrir blaireau, ragondin, muscardin, triton crêté, pie grièche écorcheur, et il y a peu de temps le Grand hamster qui est en grave danger d’extinction
2) Le Ried, un milieu cependant menacé
Le Ried de la Bruche est un milieu naturel irrigué du nord au sud par les canaux de dérivation dits Muhlbachs, le canal, les nombreux fossés d’irrigation et la rivière avec ses bras morts. Son périmètre, qui correspond aux limites des plus hautes crues connues, est progressivement réduit par un grignotage foncier irréversible. Faute de volonté politique et de moyens, le projet d’arrêté de protection du biotope qui assurait efficacement sa protection, est toujours en léthargie.
Fort heureusement, le PERI (Plan d’exposition aux risques d’inondation), outil juridique limitant les constructions en zone inondable, a été mis en place en 2001 par l’Etat et concerne les communes de la CUS, entre Oberschaeffolsheim et Strasbourg.
« L’arrêté de protection des zones inondables », moins efficace car n’interdisant pas les remblais, couvrait dans le même temps toutes les communes situées en amont de la CUS
Ces deux mesures devaient limiter l’impact des crues de la rivière sur les quartiers strasbourgeois de la Montagne Verte jusqu’au Parlement Européen.
Actuellement l’Agence de l’Eau du bassin Rhin-Meuse met en place, avec le concours des collectivités locales, des associations de défense de la nature et de la pêche, des agriculteurs, de nouveaux outils de protection sur tout le bassin versant de la Bruche, de Bourg-Bruche à Strasbourg avec notamment les « PPR » (Plans de Prévention des Risques) plus élaborés que les PERI cités précédemment ainsi que le « SAGE » de la Bruche qui devrait assurer à l’avenir une protection efficace des rives et la qualité des eaux de la rivière.
3) Actions de l’Association ARBRES
Dès 1996, notre objectif était de préserver les paysages du Ried et du milieu naturel.
Grâce à nos démarches auprès de la DDAF, de la Préfecture, des collectivités territoriales, nos efforts ont déjà été récompensés puisque nous avons obtenu les résultats suivants :
– Les fermetures des décharges municipales de HOLTZHEIM et de WOLFISHEIM
– La suppression d’une dizaine de décharges privées avec remise en état complète des sites à OBERSCHAEFFOLSHEIM, WOLFISHEIM et HOLTZHEIM
– La protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim
– L’amélioration de la qualité des eaux rejetées dans la rivière
4) Nos objectifs à long terme
Réhabilitation écologique de berges de la Bruche et du Canal. Des partenaires multiples pourraient financer cette opération avec l’appui de l’Agence de l’Eau basé à Metz
Curage des 3 muhlbachs d’Achenheim, d’Ober et de Wolfi-Eckbo
Les mesures tardent à être mis en place depuis le 10 mai 1998 date de notre première demande de création de SIVU (syndicats intercommunaux à vocation unique)
Amélioration de la qualité des eaux
Le traitement complet des eaux de ruissellement serait assuré par les installations classées (l’aéroport de STRASBOURG vient récemment de donner l’exemple en l’inscrivant dans sa Charte sur l’Environnement)
Le traitement de toutes les eaux usées avant rejet dans la rivière : de gros efforts ont déjà été réalisé par les SIVOM pour traiter les effluents dans de nouvelles stations d’épuration performantes mais des zones d’ombre subsistent notamment dans la partie supérieure du bassin versant.
Cependant la qualité piscicole des eaux de la rivière s’est déjà sensiblement améliorée, permettant la migration et le frayage du saumon de l’atlantique.
Création de sites classés.
Nous travaillons toujours avec le CSA (Conservatoire des sites alsaciens) pour lui permettre d’acquérir des parcelles en zone naturelle, ceci en vue d’une meilleure protection des sites à l’image du site classé au lieu dit » Brischaltarm « à Wolfisheim.
5) L’article 2, moteur de l’association ARBRES
Depuis sa création en 1996 et en vertu de l’article 2 de ses statuts, l’association ARBRES intervient régulièrement sur le terrain, puis par courrier lors des enquêtes publiques et également par recours juridique afin empêcher des extensions bâties (lotissements, zones artisanales, bâtiments industriels etc..) dans les bassins de retenue d’eau pluviale ou de crue, de même pour supprimer les dépôts illicites dans le paysage :
Article 2 : « L’association régie par les articles 21 à 79 du Code Civil a pour but la lutte contre les nuisances d’origine olfactive et sonore, contre la pollution atmosphérique, la défense des paysages du Ried de la Bruche et alentours, ainsi que de la qualité de l’air. »
En conclusion, si vous adhérez globalement à nos actions concrètes, rejoignez-nous dès maintenant, votre soutien ainsi que vos conseils renforceront l’équipe actuelle qui se bat bénévolement pour protéger le patrimoine naturel que nous léguerons à nos enfants.